PRESENTATION
Cocon
Enveloppe formée d’un fil de soie enroulé, dont les chenilles de certains papillons s’entourent pour se transformer en chrysalide.
Au centre du quartier des Canuts, l’école PetitsPas souhaite vous proposez un espace où le professeur ne sera que le chef d’orchestre de la séance, et vous, votre propre instrument. A l’image du “cocon”, vous serez lové dans un espace spiralé en trois dimensions, bienveillant que vous apprendrez à construire, à découvrir, et à habiter, pour en sortir transformé. Nul ne connaît mieux son corps que la personne qui l’occupe.
Sortez du cadre limitant du tapis pour mieux y revenir, laissez vous surprendre par votre corps “créateur de mouvement”, acceptez la dé-transformation de ce que vous savez pour vous transformer en papillon libre de déployer des ailes.
Vous apprendrez à chaque séance à jouer avec votre matrice myofasiale, à la tisser, à l’hydrater pour lui permettre de retrouver élasticité et efficacité. Avec l’éclairage de la biotenségrité, votre corps vous apparaîtra différent, avec une densité nouvelle et des capacités retrouvées.
Fascia & Biotenségrité
“La constatation que la plupart des fascias souples sont directement “ancrés” dans l’os est une des constantes observées par différentes générations d’anatomistes et d’histologistes. Ceci s’explique par le fait que fascias, muscles et os sont issus du mésoblaste embryonnaire; et que, selon les pressions reçues, des parties proches l’une de l’autre et situées à l’intérieur du mésoblaste, se sont différenciées soit en fascias souples ( les ligaments, les aponévroses, les tendons, les muscles…) soit en fascias rigidifiés (les os).
Aborder les fascias à travers les différentes manières dont ils sont définis officiellement permet de mieux intégrer les sensations tactiles qui nous sont offertes lors de leur rencontre, sachant qu’est inoubliable la physicalité de ces membranes que l’on peut mettre en tension et faire glisser l’une sur l’autre et qu’inévitablement, à un moment donné, s’effectue la rencontre avec l’os qui en prend ke reau dans les mises en tension” selon Dr Michèle Taranto.
“La biotenségrité décrit et définit les lois par lesquelles la nature de la matrice fasciale se forme et structure chez les êtres vivants. Qu’il s’agisse d’un gland (qui n’a besoin d’aucune intervention pour devenir un chêne) ou d’un zygote humain (conceptus), les forces invisibles qui agissent sur la plus petite unité originelle sont celles de la tension et de la compression.
Les motifs du fascia se retrouvent dans l’organisation universelle, mais toujours sous les relations de tension-compression de la structure de biotenségrité. Ainsi, le terme “fasciatégrité” décrit quelque chose de plus que la simple base historique du fascia – et son expression innée de la biotenségrité comme base de son architecture.
Historiquement, le fascia a été retiré, comme si, ce soit disant “tissu de cendrillon” pouvait être complètement ignoré. Aujourd’hui, comme nous considérons qu’il s’agit à la fois d’un tissu sensoriel et d’une matrice de signalisation (fluide et solide) -en plus de bien d’autres choses- nous devons repenser son importance dans le corps et véritable nature de son omniprésence” Selon John Sharkey.